Les années
80 ont commencé avec des groupes ROOTS tel que BlackUhuru, SteelPulse,
MightyDiamonds...
Le Rub-a-Dub
faisait l’avènement des DJ’s qui eux ne chantent pas vraiment mais
parlent d’une manière saccadée et avec un style et des intonations
spécifique à chacun sur des Riddims (chansons instrumentales
connues ou « face B »).

Les paroles
deviennent de plus en plus « slackness » ( Paroles mal polies,
irrespectueuses) sur les femmes et les « gun lyrics » (Parole
qui prônent la violence et font l’apogée des revolvers ) sont
de plus en plus nombreux.
Jusqu’à
aujourd’hui il y a , surtout en Jamaïque, une opposition entre le
counsciousness ( Paroles qui portent un message constructif ) et le slackness,
gun lyrics. Au début des années 90 on peut citer exemple
le plus frappant, celui du chanteur Ninjaman ou « Gold Teeth Don
Gorgon »( Celui que l’on respecte à la dent en or) qui parle
de Jésus en lançant des « Jesus Christ »
au début
de ses chansons puis de tuer tous ceux qui lui barrent la route: policiers,
homosexuels et même les chanteurs «soundboy » ( bidon
).
L’impact de
ces paroles est très fort en Jamaïque où le taux de
criminalité et le nombres de « rude boys » (gangsters
du ghetto ) est l’un des plus fort du monde.

D’autre comme
Tony Rebel, Charlie Chaplin, le jeune Tenor Saw et tout les chanteurs ROOTS
continuaient, eux, à prêcher le mouvement Rastafarien. Ainsi
quand les Rude Boys contrôlaient vraiment la dancehall ( La Scène
Jamaïquaine )au début des années 90 ils réussirent
à les remettre dans le « droit chemin »; en 1993 les
DJ’s Buju Banton, Capleton, Terry Ganzie chantaient tous des « gun
lyrics » mais sous l’influence des DJ’s conciousness il chantent
aujourd’hui, en 2000, des chansons qui prêchent RasTafari, la non–violence
et sont anti drogue dure ( Qu’ils soupçonnent être importé
par les politiciens )... ce qui est d’une importance capitale en Jamaïque
où la situation des ghettos n’a cessée de s’empirer et où
la drogue et les armes font des ravages, surtout chez les jeunes...

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